Titulaire d’un diplôme d’Educateur spécialisé, d’un diplôme des Hautes Etudes des Pratiques Sociales – Pratiques de Développement Social, de Santé Communautaire et Recherche-action de l’Université de Strasbourg et de l’Institut et Haute Ecole de la Santé de Lausanne et d’une formation en sociologie, il étudie la question des Salles de Consommation à Moindre Risque (SCMR) depuis 1998. Il a participé à l’aventure du « Collectif du 19 mai » (2009) pour l’ouverture de SCMR en France(devenu en 2011, le Réseau Français de Réduction Des Risques dont il est membre du bureau). Depuis 2006 , il développe et coordonne la Plate-forme mondiale pour les SCMR.

Parcours professionnel :

[1997>2006] Éducateur spécialisé en réduction des risques et des dommages liés à la consommation de drogues ;
[2006>2011] Chef de Services d’Accueil et d’Orientation et de Centres d’Hébergement et de Réinsertion Sociale (CHRS) pour des personnes en situation de grandes précarité ;
[2011>2012] Coordinateur d’une association de réduction des risques et des dommages liés à la consommation de drogues ;

[2013] Chargé de mission Projet de création d’une plateforme IME et SESSAD « Autisme » – « Déficiences intellectuelles » ;
[depuis 2014] Directeur d’une association qui gère plusieurs services dont un Centre de Soins d’Accompagnement et de Prévention en Addictologie (CSAPA) et un Centre d’Accueil et d’Accompagnement à la Réduction de risques pour Usagers de Drogues (CAARUD).

Divers publications et deux livres sur les SCMR :

– Le «Tourisme d’assistance» des Usagers de drogues. Vers l’ouverture d’une salle d’injection à moindre risque, L’Harmattan, Paris, 2003.

– Salles de shoot ? Un regard engagé en faveur de l’expérimentation de structures d’accueil avec possibilité de consommer à moindre risques des drogues, Books on Demand, 2010.

Participation en tant qu’expert à :

– Gwenola Le Naour, Chloé Hamant et Nadine Chamard-Coquaz, Faire accepter les lieux de réduction des risques : un enjeu quotidien, CERPE, DGS, Mai 2014.

– Prise en charge des personnes infectées par les virus de l’hépatite B ou de l’hépatite C, Rapport de recommandations 2014, ANRS, AFEF, Mai 2014.