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En Suisse le cannabis micro-dosé est mis en vente chez les buralistes. Gros succès

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Actualité des addictions

En Suisse le cannabis micro-dosé est mis en vente chez les buralistes. Gros succès


Tout bouge autour de la France. Les paysans hollandais vont bientôt cultiver légalement du cannabis sur leurs terres protégées de la mer. Quant aux citoyens amis de la Suisse voisine, voici qu’ils découvrent les joies (légales) d’un cannabis faiblement dosé. Même la cité de Calvin est touchée par ce qui aurait, jadis, été un péché. Tout est dit dans La Tribune de Genève (Christian Bernet) : « Le cannabis débarque dans les kiosques et fait un tabac ». Petits extraits :
« Le cannabis légal débarque à Genève. Depuis deux semaines, on l’achète en kiosque. En vente libre, comme des cigarettes. La nouvelle s’est répandue comme une traînée de poudre. Les buralistes qui en disposent jubilent. D’autres en cherchent désespérément. (…) A 62 fr. 50 (suisses) le pot de 5 grammes, cela représente un chiffre d’affaires de 9000 francs (suisses) environ. Rien à voir avec la vente de chewing-gums! Par ailleurs, le prix est proche de celui du marché noir.
 « Du cannabis légal ? Oui, car sa teneur en THC, la substance interdite, est inférieure à 1%. En revanche, il contient du cannabidiol, une molécule qui décontracte. En résumé, ce nouveau produit ne ‘’pète’’ pas, mais il relaxe et aurait par ailleurs des effets curatifs ou antidouleur. C’est justement ces propriétés que recherchent les acheteurs, lassés des produits trop forts que l’on trouve sur le marché noir, si l’on en croit les buralistes. »
A prendre en tisane
 Le titre de Genève nous apprend encore que les ventes de cannabis légal cartonnent à Zurich et à Berne depuis plusieurs mois ; que plusieurs sociétés s’activent sur ce marché ; que le cannabis est cultivé en Suisse alémanique et analysé par des laboratoires agréés pour s’assurer que le taux de THC ne dépasse pas 1%.
L’Office fédéral suisse de la santé indique que l’argument des effets thérapeutiques est dans interdits dans le marketing. Pour l’heure la TVA est de 8%, comme les produits agricoles mais on pourrait passer à une taxe équivalente à celle du tabac. La Tribune de Genève s’inquiète :
« On le voit, si le produit est légal, il n’a pas encore trouvé sa place dans le dédale des taxes et des politiques de prévention. La police, elle aussi, se montre dépourvue. Que va-t-elle faire si un consommateur appréhendé avec du cannabis affirme qu’il est légal ? La question viendra avec la pratique. Pour l’heure, la police se contente d’affirmer : ‘’Nous n’avons aucun problème avec ce phénomène mais nous restons attentifs à son développement. Il va de soi que toute activité contraire à la Loi sur les stupéfiants serait sanctionnée’’. »
Le sujet intéresse au plus haut point les buralistes français. Voilà un bien beau sujet, bien original, pour notre tragique campagne présidentielle.
Jean-Yves Nau

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