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L’alcool, un risque pour tous

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Actualité des addictions

L’alcool, un risque pour tous

Plus de 25 % des Français boivent des quantités qui les mettent en danger.

Article paru dans le journal 20 minutes du Mardi 30 septembre 2014
Toute consommation régulière d’alcool peut entraîner, avec le temps, des répercussions sur la santé. » C’est en substance le message que cherchent à faire passer au grand public trois associations, SOS addictions, Pharm’addict et le Comité pour la valorisation de l’acte officinal (CVAO).
« 49 000 morts liées à la consommation d’alcool sont comptabilisées chaque années en France, rappelle Philippe Batel, médecin addictologue, vice-président de SOS addictions. Il est faux de penser que tous ces morts sont alcooliques, ont le nez rouge, et boivent plusieurs bouteilles par jour. Parmi eux, il y a celui qui a eu un accident de la route après une soirée arrosée, ou la femme qui boit plus de trois verres par jour et a développé un cancer du sein.

Un danger au-delà de 14 verres par semaine

L’alcool est un danger, même sans en consommer à outrance quotidiennement. Selon Philippe Batel, médecin addictologue, les risques sont nombreux notamment pour « le foie, l’hypertension et différents types de cancers ». Pour le spécialiste, au-delà de 14 verres par semaine, une femme voit augmenter le risque de déclarer un cancer du sein. Chez les hommes, le danger vient au-delà de 21 verres par semaine.

Prise de conscience

Stéphane Robinet, pharmacien et président de Pharm’addict, association de pharmaciens d’officine impliqués dans le suivi de patients présentant des comportements addictifs, va plus loin : « L’alcool est un produit psychoactif puissant, qui peut être dangereux dès qu’il est consommé. » Pourtant, plus de 25 % des Français boivent des quantités qui présentent des risques pour leur santé, voire qui les mettent en danger de mort. « Les gens se pensent à l’abri car ils disent avoir une consommation “événementielle”. Il n’y a pas de dangers évidents, c’est un risque invisible. » Pour sensibiliser, les pharmaciens se mobilisent. « Les gens peuvent venir nous consulter à tout moment », rappelle Stéphane Robinet. « Cela peut être une intervention brève, enchaîne Jean-Michel Mrozovski.
Parfois dire seulement le mot “alcool”, peut déclencher une prise de conscience chez le buveur. » Et réduire le nombre de morts liées à la consommation d’alcool.

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