Le mot de Marcel CAMPION, Président du Comité de Soutien de SOS ADDICTIONS
26 juin 2014 2014-06-26 12:01Le mot de Marcel CAMPION, Président du Comité de Soutien de SOS ADDICTIONS
Le mot de Marcel CAMPION, Président du Comité de Soutien de SOS ADDICTIONS
Nous avons rencontré M. Marcel Campion pour connaître les raisons de son engagement au côté de SOS Addictions. Voici la transcription de ses propos :
« Déjà, parce qu’il y a beaucoup de médecins dans cette association que je connais depuis très longtemps, on a de très bonnes relations et ce sont des gens qui méritent beaucoup. Quand on les appelle, ils sont toujours là. Etre le président du comité de soutien, c’est justement pour les soutenir, même si je pense que c’est rien du tout à côté de ce que, eux, font.
J’ai accepté aussi pour participer un certain nombre d’événements qui vont aider à l’action pour laquelle SOS addictions a été fondée.
« Une jeunesse un peu turbulente »
SOS Addictions, ça évoque beaucoup de choses : vous savez, je suis dans un domaine où on fait beaucoup la fête et j’ai fait toutes les grandes villes de France. Je m’aperçois que depuis quelques années on a une jeunesse un peu turbulente, on a des relents de bagarres dans les foires qui ne sont plus les mêmes qu’avant. On sent qu’il y a un grave problème. La drogue est partout, alors c’est le moment d’aider les gens, c’est le moment de se positionner.
Pour mettre en place des actions, il fallait déjà rassembler tous ces médecins. Il faut aussi interpeler les médias, les pouvoirs politiques. A l’inverse, il y a un petit relent de tranquillité dans tout cela, on laisse faire. Quand on est dedans, avec la population, on se rend compte de ce qui se passe et qu’il y a des choses à faire.
Ce serait pas mal que les médias et les politiques descendent dans la rue, dans la foule, et voient ce qu’il s’y passe.
« Ca va peut-être picoter le monde ? »
Il faut dire stop à tout cela, je crois que c’est une mobilisation générale qu’il faut réussir à faire. Les médecins sont plus adaptés pour en discuter et les gens comme nous, de la société civile, on doit appuyer leurs initiatives.
Moi, mon aide, ce n’est rien, c’est une aiguille dans une botte de foin, mais si on est beaucoup d’aiguilles dans la botte de foin, ça va peut-être picoter le monde. »